Parrainage, mécénat, et financement participatif « répondent à des objectifs, des pratiques et des cadres réglementaires qui leur sont propres », préviennent les auteurs de la fiche « Financements privés de la culture », publiée début février par l’agence Auvergne Rhône-Alpes Spectacle vivant. Leur document se veut un panorama de ces différents modes de financement, apportant un éclairage sur « les logiques à l’oeuvre et les principaux enjeux, ainsi que quelques pièges à éviter ».
Autrement dit, choisir tel ou tel mode de financement requiert d’étudier en amont les avantages, les inconvénients et les risques de chaque option en fonction du projet concerné.
Un travail « chronophage » et nécessitant ressources humaines et financières
Un simple repérage sans compétences particulière ne saurait suffire. La recherche de financements privés est « une action chronophage qui demande à être maitrisée et gérée minutieusement avant, pendant et après. Il faut prévoir des ressources humaines et des moyens financiers pour la réussir. »
Et les auteurs d’enfoncer le clou, comme s’ils voulaient mettre en garde les porteurs de projet ou responsables d’équipement culturel : c’est « une course de fond et non un sprint (…). La persévérance est la clé. »
Quelques idées reçues à écarter
Les auteurs donnent quelques lignes directrices générales à respecter, quel que soit le mode de financement. Comme la désignation d’une personne en charge de la recherche de fonds. Elle sera l’interlocuteur identifié par les structures ou personnes sollicitées.
Autre impératif : la définition d’une stratégie (prenant en compte les avantages et les inconvénients du type de financement envisagé).
De même, les auteurs invitent les professionnels de la culture à écarter quelques idées reçues :
- non, le mécène ne pense pas qu’à la réduction fiscale : il a aussi à cœur de s’engager en faveur d’un projet (dont il faut soigner la présentation pour susciter son intérêt) ;
- non, l’apport du contributeur n’est pas nécessairement (ou uniquement) financier : « un soutien en conseil, en matériel, en compétences technologiques… est souvent tout aussi appréciable » ;
- non, un apport modeste n’est pas à négliger, car il peut être un « test pour un suivant plus important. Il faut traiter tout mécène avec considération ».
Mécénat, parrainage et financement participatif : revue de détail
Les auteurs passent ensuite en revue les trois modes de financement privé que sont le mécénat, le parrainage et le financement participatif. Avec à chaque fois :
- les spécificités du mode de financement ;
- un cadrage juridique ;
- des points de vigilance.
Références
- Financements privés de la culture
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