En lançant, en 2019, un projet de couverture du département par un réseau d’antennes et de capteurs, le syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère, le Sdef, a vu grand. « Nous nous sommes dit que la ruralité n’avait pas de raison d’être exclue du mouvement », se souvient Antoine Corolleur, président du Sdef et maire de Plourin-lès-Morlaix (4 500 hab.).
C’est d’abord l’éclairage qui intéresse le Sdef. Comment rendre « intelligents » les 90 000 points lumineux délégués au Sdef par 17 des 20 EPCI du Finistère ? Le coût est conséquent, alors on rationalise le déploiement, secteur par secteur, et on les opère à distance grâce à des horloges connectées et en s’appuyant sur un réseau d’ondes. Utiliser l’infrastructure d’un opérateur privé obligerait à payer un abonnement par capteur. Le Sdef penche donc pour un réseau Lora, constitué d’antennes dont il est propriétaire et qui sont connectées sur une fréquence libre d’accès. Cette logique de propriété de l’outil numérique est appliquée à tout : le réseau, le logiciel et le stockage de données. « Et tant qu’à construire un réseau, autant le mettre en commun », continue Antoine Corolleur.
Un réseau ...
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