Près de trois mois après l’annonce de la fermeture de la gare routière de Paris-Bercy, plusieurs élus locaux et représentants du secteur lançaient un appel dans « Le Monde », le 11 novembre, pour « bâtir la mobilité décarbonée de demain ». Parmi eux, Michel Quidort, vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports et président de la Fédération européenne des voyageurs.
S’il loue la libéralisation du marché de transport par autocars en 2015 – les services librement organisés, appelés cars « Macron » à leur création –, Michel Quidort déplore le manque d’infrastructures pour accompagner son développement : « Il faut un minimum de services. Une aire de repos, des toilettes, de quoi s’abriter. »
Absence d’équipements
Car certaines gares du pays souffrent d’une absence totale d’équipements. C’est le cas de celle de Lille-Europe. Alors que plus de 500 000 voyageurs transitent chaque année par la station, celle-ci est réduite au minimum. « Ce n’est rien de plus qu’un trottoir au-dessus de la gare ferroviaire », soupire Michel Quidort. Sur Blablacar – détenteur de 40 % des parts de marché du secteur –, la description de l’adresse prête presque à sourire : « 131 boulevard de Turin, derrière le point d’arrêt, au premier étage de la gare Lille-Europe, 59777 Lille ».
Avec ses 76 quais et plus de 3,7 millions de voyageurs en 2022, Bercy était la première gare routière de France. Les contours de sa succession
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