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Eau

Sera-t-il possible de déroger à l’obligation de transfert de compétence « eau » ?

Publié le 04/12/2023 • Par Léna Jabre • dans : Réponses ministérielles, Réponses ministérielles

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Réponse du ministère chargé de la Biodiversité : À la suite de la sécheresse exceptionnelle de 2022 et dans le cadre de la planification écologique, le Gouvernement a souhaité engager un vaste chantier d’évaluation et d’évolution de la politique de l’eau en France avec l’ensemble des acteurs de l’eau.

Ce chantier démarré en septembre 2022 a abouti au Plan eau présenté par le Président de la République le 30 mars 2023. Ce plan a pour objet de permettre de répondre aux exigences actuelles et futures avec en particulier des sécheresses qui vont s’accentuer en nombre comme en intensité et des tensions sur la ressource qui pourront intervenir sur l’ensemble de l’année. L’objectif est de réduire d’au moins 10 % les prélèvements en eau d’ici à 2030 par la sobriété, d’optimiser la disponibilité de la ressource et de garantir le bon état écologique des masses d’eau.

Dans un contexte de changement climatique, la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable grâce à la diversification des ressources et de l’investissement dans les infrastructures est un enjeu fort. Le passage à l’échelon intercommunal permettra de disposer de services ayant la taille critique pour assurer une bonne maîtrise et la performance des services d’eau et d’assainissement grâce à une plus grande capacité d’ingénierie et d’investissement. Cela permettra d’assurer un service durable, à un coût maîtrisé pour les usagers, en générant des économies d’échelle en mutualisant efficacement les moyens techniques et financiers.

La loi 3DS a apporté des assouplissements en réponse aux inquiétudes des élus sur les tarifs et les investissements à réaliser.

Premièrement, la possibilité de financer des investissements importants (usines de traitement des eaux, stations d’épuration, renouvellements de réseaux) par le budget général a été élargie (art L. 2224-2 du code général des collectivités territoriales), en supprimant les seuils de population et d’usagers. Tous les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent désormais financer des investissements importants par la fiscalité. L’interdiction de prise en charge ne s’applique pas non plus, quelle que soit la population des EPCI à fiscalité propre, aux services de distribution d’eau et d’assainissement des eaux usées, pendant la période d’harmonisation des tarifications de l’eau et de l’assainissement après la prise de compétence par l’EPCI. Cette disposition va permettre aux élus de compenser des différences de situations entre usagers dans les premières années suivant le transfert de compétence.

Deuxièmement, l’article 30 de la loi 3DS introduit également l’organisation d’un débat sur la tarification des services publics d’eau et d’assainissement et sur les investissements liés aux compétences transférées à l’EPCI à fiscalité propre, dans l’année précédant le transfert.

À l’issue de ce débat, une convention peut être conclue, précisant les conditions tarifaires des services d’eau et d’assainissement des eaux usées sur le territoire, déterminant les orientations et les objectifs de la politique d’investissement sur les infrastructures. Elle peut également organiser les modalités des délégations de compétences aux communes qui en feraient la demande à compter du 1er janvier 2026.

Avec le Plan eau, le Gouvernement renforce l’appui apporté aux collectivités avec 180 millions d’euros par an dédiés à la lutte contre les fuites et la sécurisation de l’eau potable via les agences de l’eau.

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