[Ille-et-Vilaine, 1,07 million d’hab.] Le projet Aquarius est né dans l’esprit d’Enja Delepine, étudiant en master « développement intégration sport et culture » à l’université Rennes 2 et éducateur au sein des Apprentis d’Auteuil dans une Mecs. « Un été, nous avions fait une sortie à la piscine. Un mineur a fait une crise d’angoisse, cela lui a rappelé les souvenirs de sa traversée en Méditerranée et la mort de son meilleur ami, sous ses yeux. Le soir, il a tenté de mettre fin à ses jours, raconte Enja Delepine. Après cela, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour prendre cette problématique en amont. Il y a un besoin de soin. »
Dès sa rentrée en deuxième année de master, en septembre 2021, il rebondit sur la demande de l’un des professeurs de créer un microprojet en trouvant des partenaires, notamment financiers. Il embarque trois camarades de promotion et c’est le déclic : le projet Aquarius est né.
Kayak et paddle
« Les étudiants se sont adressés à nos services pour savoir vers quels jeunes ils devaient se tourner, explique Anne-Françoise Courteille, vice-présidente du département d’Ille-et-Vilaine, déléguée à la protection de l’enfance et à la prévention. Ils ont été orientés vers un premier groupe de MNA hébergés en Mecs. » Situé à Hedé-Bazouges, en Ille-et-Vilaine, l’établissement est géré par les Apprentis d’Auteuil. « Pour une dizaine de jeunes, cela a coûté environ 3 000 euros, détaille Enja Delepine. Pour dix à douze séances de piscine et des cours de kayak et de paddle prévus en extérieur. » De jeunes Maliens, Guinéens, Camerounais et Ivoiriens, âgés de 14 à 17 ans, ont été accueillis à la piscine de Saint-Grégoire par une étudiante maître nageuse.
Et, chaque mois, une psychologue clinicienne s’est jointe aux jeunes
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité, Club Santé Social
Thèmes abordés
Régions