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Politiques publiques

Et si le sentiment d’injustice nourrissait l’action publique

Publié le 17/10/2023 • Par Brigitte Menguy Laura Fernandez Rodriguez • dans : France

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Nini la Caille
Le sentiment d’injustice n’est pas une boîte de Pandore dont l’ouverture provoquerait des effets nocifs incontrôlables. Au contraire, ne pas l’écouter peut accentuer une sensation de violence vécue par des habitants qui ne se sentent pas considérés. Réseaux sociaux, applications citoyennes, conseils de développement… de multiples capteurs existent pour se mettre à l’écoute de ce ressenti et en recueillir les effets afin de le rendre bénéfique à l’action publique. Prendre en compte le sentiment d’injustice peut permettre aux collectivités d’adapter leur posture, de faire preuve de pédagogie, mais aussi d’ajuster leurs politiques publiques pour qu’elles n’accen­tuent pas des inégalités sociales préexistantes.

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Révoltes contre les mégabassines, manifestations contre la mise en place des zones à faibles émissions, zone à défendre (ZAD) pour contester l’implantation d’un aéroport… et si toutes ces expressions extrêmes des colères citoyennes avaient pu être évitées ? Cette question fait figure d’arlésienne pour les acteurs publics confrontés à une explosion des contestations de leurs décisions – collectivités en tête –, sans pour autant ­parvenir à y apporter des réponses. Toutes les collectivités ? Non ! La métropole de Lyon (59 communes, 1,42 million d’hab.), et plus précisément sa direction de la prospective, accompagnée de Manon Loisel et de ­Nicolas Rio, consultants en politiques publiques au sein de l’agence Partie prenante, a conduit, en 2020, une étude sur la prise en compte du sentiment d’injustice dans l’action publique afin de trouver des réponses en amont des foudres citoyennes.

Changement de braquet

« Le point de départ de notre réflexion a porté sur la notion de justice sociale : tout le monde en parle, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’est-ce qu’un sentiment d’injustice exprimé par nos concitoyens ? » Par cette entrée en matière, Nicolas Rio détaille la démarche effectuée à Lyon, où la notion de « ressenti » a très vite fait son apparition : « Le ressenti d’une personne vis-à-vis de l’administration, qu’il soit positif ou négatif, vrai ou faux, doit être considéré car il forge la relation entre les services publics et les usagers. » Car, selon le consultant, la question n’est pas de savoir si ce ressenti est fondé sur des situations objectives ou des perceptions erronées d’un événement, mais comment cette réalité, pour l’usager qui l’exprime, est prise en compte par les acteurs publics.

Pas de doute donc, selon les auteurs de cette étude, il est essentiel d’écouter les sentiments d’injustice exprimés par les citoyens. D’après Manon ­Loisel, « il s’agit d’arrêter de considérer ces protestations comme un signal d’échec qu’il faudrait corriger ou effacer ; au contraire, la collectivité a tout intérêt à les aborder comme une ressource utile pour les politiques locales qu’elle met en œuvre ». Un véritable changement de braquet qui, reconnaissent les deux consultants, nécessite de repenser les canaux d’écoute des colères citoyennes et d’élaborer une méthode afin de transformer cette masse d’informations en un atout au service de l’action­ publique. Afin que demain, l’odeur de l’essence ­s’atténue dans les territoires.

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