Avec la fermeture totale du réseau cuivre en 2030, pas question de se contenter d’une couverture numérique « totale » approximative. Il sera impératif de raccorder à la fibre optique 100% des foyers qui seront, sinon, privés à cette date de téléphone fixe et d’internet.
Aujourd’hui, 80% des locaux sont raccordables à la fibre jusqu’à l’abonné (FTTH), conformément aux objectifs du plan France très haut débit fixés il y a dix ans. Mais ces performances sont portées par les zones d’initiative publique (cf. encadré) et le ralentissement des déploiements en zone privée est préoccupant. D’autant que restent en ligne de mire les raccordements les plus complexes, sur les espaces privés, pour lesquels il n’y a pas de solution financière.
« Plusieurs centaines de milliers d’euros seront nécessaires pour financer les petits bouts de génie civil qui permettront de raccorder les 500 000 locaux restants », a constaté Antoine Darodes, directeur du département investissements transition numérique à la Banque des territoires, lors de la 7ème université d’été du très haut débit (UTHD), qui se tenait à Bourges (Cher) les 12 et 13 octobre.
Quitte à ce que cela passe par des subventions — joliment nommées « subventions allée de jardin » — pour les tout derniers cas qui n’auront pas été réglés, une fois que les solutions ultimes auront été trouvées.
En dépit de ces difficultés, les intervenants s’accordent : l’objectif de 100%
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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