Vingt après l’explosion de l’usine AZF (1) et la loi sur les risques industriels qui en a découlé, l’occasion était tentante d’en faire le bilan. C’est ce qu’a fait l’association Amaris (association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bilan n’est pas flatteur.
Seuls 25% logements ont été protégés
Cette loi « risques » préconisait la mise en place de plans de prévisions des risques technologiques » (PPRT) sur les territoires concernés. 378 plans ont ainsi vu le jour, touchant 338 communes, impactant des milliers d’entreprises et près de 9 millions d’habitants riverains.
« L’objectif de cette loi était de réduire les risques industriels à la source, de résorber les erreurs du passé, de poser un cadre ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Références
Cet article fait partie du Dossier
Risques industriels : les collectivités de plus en plus vigilantes
Sommaire du dossier
- Risques industriels : les collectivités sous haute tension
- Prévention des risques industriels : 20 ans après, un bilan décevant
- Polluants éternels : un problème bien loin d’être résolu
- « Il y a un manque de capteurs et de contrôles de la pollution industrielle »
- Prévention des risques industriels : la région Paca montre l’exemple
Thèmes abordés