« En Bretagne, nous voulons des voisins, pas des valises à roulettes. Airbnb non merci », tel est le message qui figure sur les affiches du parti politique « Union démocratique bretonne » (UDB) qui circulent en ligne et ont fait leur apparition dans certains espaces publics depuis trois mois.
Une économie devenue « prédatrice »
« Des affiches ont été collées à Lorient, à Douarnenez, à Paimpol », confirme Gaël Briand, élu municipal dans l’opposition à Lorient, et conseiller régional d’opposition à l’UDB. « L’idée de départ derrière Airbnb était intéressante, et ce ne sont pas ceux qui louent une chambre dans leur résidence principale qui posent problème. Le problème est que cela s’est transformé en une économie prédatrice avec des investisseurs qui achètent le ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article fait partie du Dossier
Tourisme : comment éviter le trop-plein
Sommaire du dossier
- Fréquentation touristique : comment éviter le trop-plein
- Pour contrer le surtourisme, le cœur des territoires balance
- Comment préserver les sentiers de randonnée
- Airbnb participe-t-il à la dispersion ou à la concentration du tourisme ?
- Quand cyclisme rime avec slow tourisme
- Contre le surtourisme, comment fluidifier les passages dans les gorges de Galamus
- « La gestion de flux touristiques est un enjeu ancien »
- « Le tourisme a rejoint la question de l’attractivité des territoires»