Intérim, livre blanc, projet de loi mobilité, Paul Pény décrypte pour la Gazette des communes les lignes de force de la réforme en cours. «Il s’agit d’une refonte profonde du statut, indique-t-il en substance, mais qui ne se fera que sur la base d’un réel consensus». Le Directeur général de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) défend vigoureusement certaines des mesures les plus controversées telles que l’introduction de l’intérim dans la fonction publique, qui ne répond, estime-t-il, qu’à un souci pragmatique de gestion des ressources humaines. L’ancien DRH du ministère de l’intérieur considère que le statut ne constitue pas le seul moyen de garantir la neutralité de la fonction publique, exemples étrangers à l’appui. Il rappelle que l’adaptabilité des agents à l’évolution des missions du service public représente également une des valeurs cardinales du statut. Il se félicite, par ailleurs, de la récente signature d’un accord sur le dialogue social, conclu par six organisations syndicales sur huit.
Lire aussi notre événement, dans la Gazette du 30 juin, pp. 10 à 12.
© Roland Bourguet
1- La loi de mobilité prévoira-t-elle un « pécule » pour les territoriaux ?
2- Pourquoi introduire l’intérim alors que les CDG peuvent jouer ce rôle ?
3- La bourse de l’emploi sera-t-elle réellement inter-fonctions publiques ?
4- Les obstacles à la mobilité ne sont-ils pas avant tout « culturels » ?
5- Pourquoi le projet de loi mobilité a précédé la sortie du livre blanc ?
6- La loi mobilité concernera avant tout l’Etat ?