Selon les collectivités, au sein d’une même région, les performances et le coût de la collecte sélective varient du simple au double. Par exemple, en Nouvelle Aquitaine, la facture passe de 400 à 800 euros la tonne et les quantités triées de 30 à 60 kilogrammes par habitant et par an. Trois outils dopent le tri.
Instaurer la tarification incitative selon le poids
La tarification incitative, dite « TI », consiste à faire payer aux usagers la gestion de leurs déchets en fonction des quantités qu’ils produisent. Les gens trient 11,6 kilogrammes d’emballages en plus dans les collectivités ayant déployé la TI, soit 49,8 kg/hab./an contre 38,2 kg/hab./an. La différence de coûts est de 20 %. Le taux de refus de tri est légèrement plus faible : 19,7 % versus 20,8 %. La tarification incitative concerne 6 millions d’habitants.
Elle n’est pas adaptée dans les territoires composés d’une forte proportion d’habitat collectif dense. « Elle est payée par le propriétaire du logement, qui la répercute sur les locataires. C’est compliqué. Grenoble Alpes métropole demande à l’Etat d’appliquer la TI sur l’ensemble de son territoire, à l’exception des six communes les plus peuplées », détaille Lionel Coiffard, vice-président.
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