« Nous sommes au pied d’une montagne et nous n’avons pas encore trouvé le chemin pour arriver au sommet ». C’est ainsi que le sénateur Guillaume Gontard (Écologiste – Solidarité et Territoires, Isère), rapporteur, a résumé la situation, lors de la présentation du rapport de la commission d’enquête du Sénat sur « l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique ». Il a également souligné qu’il y a « un consensus politique » sur ce sujet, de même que de l’argent public, mais que malgré cela, le « chantier est toujours en construction » : le parc immobilier compte encore 5,2 millions de logements (17 %) classés en F et G.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudrait en rénover 370 000 par an d’ici 2030. Le chiffre de ces rénovations n’est même pas connu précisément à ce jour, mais il serait bien inférieur, entre 50 000 et 100 000.
Découragements et confusion
Le sénateur a relevé que le budget consacré au « bouclier énergétique » (63,6 milliards d’euros de 2021 à 2023), pour atténuer à court terme la facture des ménages, est bien supérieur à
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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