Une centaine d’agents d’Amiens Métropole ont envahi l’hôtel de Ville mardi 29 novembre, avant d’être reçus par Gilles Demailly, le président (PS) de l’agglomération. Ils répondaient à l’appel lancé par le syndicat CGT, suite à la mise en place, par la direction générale des services, d’un système d’évaluation annuelle des agents. Les grévistes craignaient notamment que ces entretiens annuels conditionnent l’attribution de certaines primes. « Nous avons déposé un préavis de grève, mais nous n’avons pas été reçus et c’est pourquoi nous manifestons aujourd’hui », a expliqué Bruno Sacleux, syndicaliste CGT à Amiens Métropole.
Une mesure visant à « améliorer le service public » – Face à la grogne, Gilles Demailly a bousculé son agenda et reçu les manifestants. L’entrevue, qui a duré une trentaine de minutes, a semble t-il permis d’apaiser les tensions : «Je ne remets pas en cause le régime indemnitaire qui constitue un droit acquis, s’est justifié Gilles Demailly. En revanche, je tiens à mettre en place ces entretiens individuels dont l’objectif est d’améliorer le service public. Ils permettront également d’améliorer le plan de formation de nos agents et de mieux gérer leur déroulement de carrière ».
Visiblement satisfaite des réponses apportées, la CGT a suspendu son mouvement. Les deux parties ont convenu de se retrouver samedi 3 décembre pour évoquer la question des conditions de travail au sein de la collectivité, jugées «mauvaises » par la centrale syndicale.
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