« Les leds représentent 40 % de notre parc d’éclairage public. L’extinction est totale de 22 h 30 à 6 heures du matin, sauf en centre-ville et sur les axes traversants, mais nous avons aussi eu recours à des candélabres à énergie solaire. Sur une piste cyclable et piétonne, dans un secteur périurbain, l’éclairage se fait par détection de présence. Nous voulions éviter les tranchées pour ne pas perturber l’équilibre naturel dans cette zone, propice, notamment, aux chauves-souris. Car si ce type d’éclairage permet des économies d’énergie pour les collectivités, il est aussi intéressant techniquement et en matière de biodiversité », explique François Caumeau, conseiller municipal délégué à la transition énergétique de la ville de La Roche-sur-Yon (55 200 hab., Vendée).
Alors qu’en 2022, près de 25 % des luminaires en service en France ont plus de vingt-cinq ans et que les lampes au sodium représentent encore 57 % du parc actuel (1), de plus en plus de collectivités s’équipent en lampadaires solaires. Combien précisément ? « Nous ne disposons pas de chiffres structurés sur le nombre de collectivités », explique la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies.
Système autonome
La crise énergétique, affectant les finances locales, pousse les collectivités à envisager de se doter de cette énergie renouvelable. Le principe est simple : un panneau solaire photovoltaïque, en partie haute du mât du lampadaire, permet de charger une batterie de stockage le jour et de différer son utilisation la nuit – par tous les temps.
C’est un système autonome, indépendant de tout réseau électrique,
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