P.Lack - adobestock
La fin de l’abondance, est-ce que cela veut dire vivre dans le noir ? En tout cas, les factures de l’éclairage public sont scrutées de près. Les prix de l’électricité avaient commencé d’augmenter bien avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine mais cette dernière a accéléré les choses. L’hiver 2022 a été marqué par des annonces de communes de toutes tailles vantant leur sobriété mais toutes les démarches ne vont pas dans le même sens. Alors, faut-il éteindre, réduire, varier l’intensité ? Ou au contraire s’attacher au réconfort de l’éclairage, dernier phare au milieu de l’insécurité de la nuit ? Sans oublier la protection de la biodiversité nocturne.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
L’éclairage public fait sa transition énergétique
Face à la flambée des prix
Pour les sept communes sur dix qui ont conservé leur compétence d’éclairage, l’hiver 2022-2023 est celui de toutes les interrogations sur la nécessité, ou pas, d’éclairer l’espace public. Pas une semaine ne se passe sans entendre parler d’une majorité ou d’une opposition qui souhaite changer le fonctionnement de l’éclairage communal. Certains veulent éteindre coûte que coûte, d’autres, au contraire, s’acharnent à illuminer la nuit, généralement au nom de la sécurité des riverains. Dans tous les cas, ce sont les factures qui ont réveillé le sujet. « Depuis une ...