Plus de 135 millions d’euros vont être consacrés par la Caisse des dépôts (CDC) aux investissements dans la production d’énergies renouvelables, grâce à la convention signée sur la période 2011-2013 entre la CDC et le ministère de l’Ecologie. Cette mesure devrait contribuer à la réalisation de 500 MW de nouvelles capacités de production. « La biomasse, l’éolien, la micro-hydraulique, le photovoltaïque,… sont le pétrole vert des départements ruraux. Avec la Caisse des Dépôts nous intervenons en investisseur pour soutenir les projets dans les départements à fort potentiel qui sont souvent aussi ceux à plus faible activité économique », a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie.
Développement de la filière biomasse – Toutes les formes d’énergies renouvelables sont concernées, mais l’accent sera mis sur la filière biomasse « dont les retombées territoriales sont importantes », explique les deux partenaires dans un communiqué. « La Caisse des Dépôts entend également investir dans des projets 100 % thermiques (à partir de biomasse et de géothermie) ou sur les premières réalisations de certaines technologies émergentes (énergies marines et éolien en mer) », précise le communiqué.
Efficacité énergétique des logements sociaux – « Face aux défis environnementaux actuels, la Caisse des dépôts mobilise ses financements pour la réhabilitation énergétique du logement social et investit aux côtés des PME pour la production d’énergie renouvelable sur les territoires », a déclaré Augustin de Romanet, directeur général de la CDC. Cette manne financière devrait en effet permettre aux collectivités territoriales et aux bailleurs sociaux d’engager des démarches d’efficacité énergétique, notamment par un investissement dans les partenariats publics-privés et par des éco-prêts pour la rénovation thermique des logements sociaux. Un autre objectif sera de développer les petites et moyennes entreprises du secteur de l’énergie, et de structurer des filières industrielles françaises compétitives, particulièrement dans le domaine de l’éolien en mer qui favorise le développement économique local.
Enfin, cette convention devra faire émerger l’économie du changement climatique et le développement d’outils de pilotage des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie.
154 M€ investis entre 2008 et 2010 – La convention signée entre la CDC et le ministère de l’Ecologie prolongera ainsi la précédente convention signée sur la période 2008-2010, mais qui ne concernait que le développement des énergies renouvelables. Cet accord, qui a été qualifié de « succès » par la CDC et le ministère, a en effet permis d’augmenté les capacités de production de 542 Mégawatts (1) pour 154 millions d’euros investis à fin 2010. Plusieurs filières ont ainsi pu bénéficier de ces investissements : éolien, photovoltaïque, biomasse, micro-hydraulique.
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Notes
Note 01 Cette puissance se répartit comme suit : 43 % des puissances engagées dans l’éolien, 35 % dans le photovoltaïque, 12 % dans la biomasse et 10 % en micro-hydraulique. Elle équivaut à l’alimentation de 250 000 logements Retour au texte