« Polluants éternels », c’est le nom donné à juste titre à ces PFAS (per et polyfluoroalkylées), car ces substances d’origine anthropique sont les plus persistantes connues à ce jour. Les PFAS sont extrêmement toxiques, mêmes à très faibles doses (voir encadré). Ils ont défrayé la chronique en 2022 lorsqu’une enquête des journalistes de « Vert de rage » a révélé des niveaux alarmants dans l’eau potable (mais aussi dans l’air, le sol et le lait maternel) à Pierre-Bénite, au sud de l’agglomération lyonnaise (Rhône), où sont présentes de nombreuses industries chimiques (dont Arkema et Daikin).
Aucune nouvelle norme imposée
Sur le plan juridique, la directive eau potable de 2020 fixe une limite de qualité à 0,1 µg/L pour la somme de 20 molécules de PFAS, mais seulement à partir de janvier 2026 ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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Micropolluants, PFAS… Comme un poison dans l’eau
Sommaire du dossier
- PFAS : une carte identifie les sites les plus pollués
- Micropolluants : « On prend les collectivités en otage d’un système hyper-permissif »
- Microplastiques dans les sols : une pollution silencieuse
- PFAS dans l’air : une campagne de mesures obligatoire pour les incinérateurs
- Selon Veolia, pas de PFAS (réglementés) dans l’eau potable
- Perfluorés : le gouvernement renforce la surveillance, mais n’impose pas de normes
- Micropolluants : la bombe à retardement
- Pollution aux PFAS : autour de Lyon, des syndicats d’eau contraints à la double peine
- Pollution de l’eau : un contentieux environnemental hors norme !
- Polluants éternels : le scandale qui inquiète les collectivités
- Anne Grosperrin : « Accélérer la transposition de la directive eau potable de 2020 »
- Alerte aux polluants : la régie de l’eau de Grenoble inquiète des rejets d’effluents chimiques
- Polluants éternels : plusieurs services publics locaux sont impactés
Thèmes abordés