Au petit jeu des comparaisons, le biométhane français a fait un pas de géant en 2022. Face aux importations de gaz russe qui n’ont plus la cote compte tenu de la guerre en Ukraine. Face aussi au gaz de schiste américain liquéfié, transporté, puis regazéifié… présenté comme une solution d’urgence mais affichant un bilan environnemental aussi désastreux que le charbon qu’il est censé remplacer. Un pas de géant, mais qui ne se traduit pas toujours par davantage d’acceptabilité sur le terrain. Qu’ils soient portés par des agriculteurs, des industriels ou des collectivités, les projets de méthanisation continuent à interroger.
La filière s’organise
Odorants, inutiles, gigantesques, laids, facteurs d’enrichissement du grand capital… les reproches à leur encontre sont nombreux. La filière s’organise pour en modifier l’image. Notamment en valorisant les cobénéfices des opérations. Autrement dit, des atouts qui vont bien au-delà de la production de gaz, même si celle-ci reste l’objectif numéro un lorsque l’on prétend, à terme, se passer des énergies fossiles.
Des études visant à objectiver ces bénéfices sont attendues, pour des questions d’image et afin de comprendre si certains ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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