L’inscription d’un bien sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco ne s’assortit pas de contraintes précises, à la différence de celle au titre des Monuments historiques. Seules s’appliquent, sur certains, les dispositions de la loi « LCAP » (loi du 7 juillet 2016 sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine). Pour autant, les gestionnaires des biens, dont des collectivités, ne peuvent pas y faire tout ce qu’ils veulent.
Jean-François Caron le vit en tant que maire écologiste de Loos-en-Gohelle (6 900 hab., Pas-de-Calais), qui compte des biens du bassin minier inscrits. Selon lui, l’inscription comporte de nombreux avantages en matière d’image et de dynamiques sociale, culturelle et économique, mais les gestionnaires ont « le devoir d’être à la hauteur ...
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