Un lion toutes griffes sorties pour la capitale des Gaules, une figure de saint Jean-Baptiste en référence à la cathédrale du même nom, à Perpignan. Le volcan pour le département du Puy-de-Dôme (lire ci-dessous). Un R en noir et blanc, couleurs de la Bretagne, pour Rennes et sa métropole. Un V notamment inspiré par l’œuvre de Vasarely pour Villeparisis… Si chaque collectivité y va de sa représentation, aucune ne fait l’impasse sur son identité visuelle. Signe que le logo et ses déclinaisons sont des marqueurs forts et indispensables pour asseoir leur identité et leur communication.
D’autant plus forts que cette signature est capable de dépasser les clivages politiques afin de s’inscrire dans le temps et de traverser les mandats. Ainsi, vouloir établir la durée de vie d’un logo revient à passer de près de soixante-dixans pour la ville de Villeparisis à moins de sept ans pour celui la métropole de Lyon.
Refonte graphique
Pour trouver un point commun aux différents timings de refonte des identités graphiques, il faut plutôt s’attacher aux mutations institutionnelles, comme un regroupement de collectivité, qui va souvent de pair avec un changement de logo. Mais l’élément déclencheur de la refonte de l’identité visuelle correspond le plus souvent à une mutation forte du territoire.
« Au fil des ans, la ville de Clermont-Ferrand [142 000 hab.] est restée fidèle à ses valeurs, tout en évoluant profondément. Il fallait que son identité visuelle reflète
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Gazette des Communes