Alors que les associations et les élus locaux se mobilisent depuis la rentrée de septembre pour alerter sur les demandes d’hébergement non pourvues via le 115 et sur la baisse de places en hébergement d’urgence – moins 14 000 places sur 2022 et 2023 – le ministère chargé de la Ville et du logement défend sa politique. Et promet de tout faire pour éviter que les personnes et les familles dorment à la rue cet hiver. Des réunions de concertation avec les associations de l’hébergement d’urgence ont été organisées en amont de la trêve hivernale les 11 et 19 octobre.
Des expulsions maîtrisées
Le ministère rappelle donc que, depuis la crise sanitaire, les expulsions locatives ont été maîtrisées. Comparé aux chiffres d’avant crise – environ 16 000 en 2019 – les expulsions ont été divisées par ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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