Au moment même où Elisabeth Borne prononce, ce 6 juillet, son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, l’ancien Premier ministre, Edouard Philippe, prend sa casquette de président de la communauté urbaine du Havre. Devant les universités d’été de l’Association des directeurs généraux des communautés de France, réunis à Deauville, le Normand se penche sur les relations tourmentées entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Sans fard, il dénonce un « jeu politique pathétique et déplorable ». De chaque côté de la barrière. « L’Etat se sent dépositaire de l’intérêt général et considère que les collectivités portent uniquement des intérêts particuliers », jauge-t-il. De son côté, l’élu local est atteint du syndrome : « Tout ce que je fais, même avec l’argent des ...
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Gazette des Communes
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