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Solidarité

Les collectivités françaises se mobilisent pour l’Ukraine

Publié le 25/02/2022 • Par Nathalie Perrier • dans : A la une, France

Cognac Ukraine
Ville de Cognac
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué un électrochoc en France. Les collectivités locales françaises condamnent avec fermeté le coup de force de Vladimir Poutine et témoignent de leur solidarité avec l’Ukraine.

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Depuis jeudi 24 février et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les collectivités locales enchainent les déclarations pour condamner l’agression russe et apporter leur soutien à l’Ukraine. Dès jeudi, l’Association française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE), a ainsi « condamné le coup de force de la Réussie sur l’Ukraine, mettant en péril la souveraineté d’un pays, coupable aux yeux de Moscou d’avoir fait le choix de son indépendance en se tournant vers l’Union européenne. »

Son président, le maire de Sceaux et vice-président de l’Association des maires de France, Philippe Laurent, a exprimé sa solidarité sur Twitter.

Des frontons de mairie aux couleurs bleu et jaune

Partout en France, les témoignages de soutien se multiplient. A Strasbourg, la ville a illuminé l’Hôtel de Ville, le centre administratif, et le Pont Beatus Rhenanus aux couleurs de l’Ukraine. A Paris, la façade de l’hôtel de ville a arboré les couleurs bleu et jaune pour « réaffirmer la solidarité » de la ville au peuple ukrainien. A Cognac (Charente), le maire Morgan Berger a hissé le drapeau ukrainien sur le fronton de la mairie. « En solidarité avec le peuple ukrainien », la région Bretagne a remplacé le « Gwenn ha Du », le drapeau breton, qui trône devant son hémicycle par le drapeau d’Ukraine. A Rouen, le conseil départemental de Seine-Maritime a éclairé jeudi la tour des archives aux couleurs du drapeau de l’Ukraine.

Les collectivités solidaires de leurs villes jumelles ukrainiennes

A Toulouse, le conflit a, encore plus qu’ailleurs, un écho tout particulier puisque la ville est jumelée avec Kiev, la capitale ukrainienne depuis près de 50 ans. Dès dimanche 27 février, un rassemblement a été organisé en soutien au peuple ukrainien. Un registre de soutien est désormais ouvert au Capitole pavoisé avec les drapeaux ukrainien, français et européen. « Toute ma solidarité, au nom des Toulousains, avec le peuple ukrainien brutalement et injustement attaqué sur son territoire, a twitté Jean-Luc Moudenc, le maire (LFA). J’ai une pensée particulière pour les habitants de Kiev, bombardée depuis cette nuit, ville avec laquelle #Toulouse est jumelée ».

A Lille aussi, la guerre entre la Russie et l’Ukraine revêt un caractère particulier, la ville étant jumelée avec Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine. Jeudi, en soutien aux habitants de Kharkiv, Martine Aubry a décidé de changer le nom du pont de Kharkov, l’ancien nom russe de Kharkiv, et de lui donner son nom ukrainien Kharkiv. « Nous avons des rapports avec cette ville qui est très proche de la frontière russe, explique la maire (PS). Depuis un mois, nous sommes fréquemment en contact avec le maire de Kharkiv. Il y a plus d’un an, nous avions décidé de donner à ce pont son nom ukrainien mais la Covid nous en a empêchés. Malheureusement, ce n’est pas la situation rêvée pour changer cela. On est extrêmement préoccupés et très marqués par cette situation ».

Des villes se préparent à l’accueil de réfugiés

Le maire de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), Jean-Philippe Gautrais (FG), ne cache pas lui aussi son inquiétude pour les habitants de sa ville jumelle : « J’adresse à la population ukrainienne et à la ville jumelle de Brovary ma solidarité et ma fraternité dans ces temps terribles ». La tension est également vive à Romilly-sur-Seine (Aube) où la ville n’a depuis jeudi plus aucune nouvelle d’Ouman, la ville ukrainienne avec laquelle elle est jumelé » depuis 1967. « Je n’ai pas de nouvelles d’amis très chers ». « J’ai envoyé des mails, des SMS, sans réponse. Même avec Facebook, je n’ai pas de nouvelles d’amis très chers que je connais là-bas, ni du maire ou de l’ancien maire », s’alarme le maire Jany Rousseau.

Alors que plus de 50 000 personnes ont quitté l’Ukraine en deux jours, selon Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, les collectivités se préparent d’ores et déjà à les accueillir. Martine Aubry a ainsi promis d’accueillir à Lille les Ukrainiens en exil. « Pour l’instant, la population veut rester. Mais on sait très bien qu’en fonction des circonstances, il y aura des demandes d’asile. Lille sera prête à accueillir des habitants », indique-t-elle. A Lyon aussi, le maire (EELV) Grégory Doucet l’affirme : « En tant que ville, on prendra toute notre part dans la solidarité concrète que l’on pourra exercer auprès du peuple ukrainien, indique l’élu. On se tiendra prêt pour accueillir des réfugiés s’il y en a. On encouragera à soutenir toutes les organisations humanitaires qui pourraient venir au secours des populations ukrainiennes qui sont concernées par cette guerre et les bombardements ».

Dans un communiqué, l’Association des départements de France (ADF) condamne fermement « l’attaque de l’armée russe » et se dit « aux côtés du peuple ukrainien ». « Les Départements de France sont prêts à soutenir financièrement les actions des Associations venant en aide aux populations civiles victimes de cette guerre, sur le territoire ukrainien ou auprès des réfugiés dans les pays limitrophes, indique l’ADF Les Départements de France sont entièrement disponibles pour organiser, dans chaque département, en coordination avec les autres collectivités, une concertation pour organiser et préparer efficacement ce soutien, aux côtés de l’État ».

Même démarche du côté de Régions de France, qui « condamnent la tentative d’annexion de l’Ukraine par la Russie et expriment leur solidarité envers le peuple ukrainien ». Et avancent la proposition « de constituer, en lien avec le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, un fonds de soutien qui pourra venir à l’appui de l’action des ONG, des associations, et plus globalement de tous ceux dont la mobilisation sera requise par la crise que nous traversons, et en particulier les Maires de France ».

Pour sa part, l’Association des petites villes de France « enjoint les communes de France à participer à ce mouvement de solidarité européenne (…) Fidèles à leur tradition humaniste, les petites villes de France se disent prêtes, à la hauteur de leurs moyens, à participer à l’accueil des réfugiés fuyant la guerre ».

Depuis le début de l’invasion russe jeudi matin, au moins 200 Ukrainiens seraient décédés.

L’Association des maires de France appelle à la solidarité avec l’Ukraine

Dans un communiqué diffusé le 25 février, l’Association des maires de France  condamne « l’invasion russe en Ukraine au mépris du droit international » et appelle « les communes de France à se mobiliser, en lien avec les services de l’Etat, pour accueillir si nécessaire le moment venu des réfugiés, dans les centres d’hébergements ou tout autre dispositif d’accueil ».

De même, souligne l’AMF, « les communes et intercommunalités de France peuvent également contribuer à l’aide d’urgence en faveur du peuple ukrainien » et peuvent prendre connaissance des besoins immédiats en produits médicaux à cette adresse : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1tBUeuTkmKq9yA0MxR1C0u-L7jkLpKmB80cvkQ3BCOyY/edit#gid=0

En lien avec l’Ambassade d’Ukraine en France, elle énumère les produits de première nécessité pouvant être collectés en vue de leur acheminement en Ukraine :

  • Couvertures thermiques, sacs de couchage, plaids, matelas, oreillers ;
  • Gels douche, dentifrice et brosses, couches, serviettes en papier, antiseptique, alcool, masques réutilisables et jetables ;
  • Fournitures d’habillement, tentes, lits de camp, serviettes en microfibre, sets de vaisselle réutilisables ; Piles, bougies, torches ;
  • Alimentation : eau, aliments instantanés, barres énergétiques, fruits secs, noix, conserves, pâtes, céréales instantanées.

Tout renseignement sur la coordination logistique peut être obtenu à l’adresse mail suivante : kseniia.druzhchenko@mfa.gov.ua

Dans son communiqué, l’association Villes de France détaille également la même procédure pour apporter une aide aux ukrainiens.

 

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Commentaires

Les collectivités françaises se mobilisent pour l’Ukraine

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François

28/02/2022 08h39

Quelle catastrophe que les guerres. Cetaines mobilisent plus que d’autres.
J’ai recherché un article de la gazette sur la guerre au Haut Karabagh en 2020, je n’en ai pas trouvé. Pourtant un pays qui veut entrer dans l’Europe y a participé en aidant l’Azerbaïdjan dans son agression.
Ce même pays maintient des troupes à Chypre qui veut entrer dans l’Union Européenne mais ne le peut du fait de la partition de l’Île. Le président turque spolie les Cypriotes des gisements en Méditerranée mais l’Europe ne réagit pas. M Erdogan est plus respectable que M Poutine.
Quand le Kosovo s’est séparé de la Serbie, c’était juste semble t’il et l’Otan a bombardé la Serbie pour aider les séparatistes. Quand la Crimée puis d’autres parties de l’Ukraine veulent en sortir, l’Otan arme l’Ukraine contre les séparatistes et permettent une guerre qui dure depuis 7 ans… La Yougoslavie dans sa plus grande extension ne mesurait pourtant que la moitié de l’Ukraine.
La différence entre tous ces traitements c’est que l’Otan suit les décisions des USA qui ont des bases dans toutes les parties du monde sans que ce soit considéré comme une ingérence dans les affaires internationales.
La guerre est une horreur, c’est pourquoi il faut essayer de trouver des terrains d’entente jusqu’au bout.
Dans le conflit en cours on voit au contraire une intransigeance qui conduit à la guerre.
Pour faire la guerre il faut deux camps. Il faut rechercher objectivement les responsabilités de chacun et les moyens de mettre fin au conflit.
Rien n’est simple, il faut de la bonne volonté.

Fab44

28/02/2022 11h01

Bonjour,
Premièrement, dire que certaine parties de l’Ukraine (séparatistes) veulent sortir de l’Otan est faux, pour la simple et bonne raison que l’Ukraine n’en fait pas partie. Deuxièmement, vous postulez que dans une guerre il y a 2 camps, ce qui est souvent vrai, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il faut les mettre sur le même plan. C’est bien la Russie qui a envahi l’Ukraine, et non l’inverse.

François

28/02/2022 05h51

Je n’ai pas écrit que les séparatistes veulent sortir de l’Otan mais de l’Ukraine…
Oui la Russie a envahi l’Ukraine et oui l’Otan a bombardé la Serbie qui voulait empêcher les séparatistes de la quitter (la Serbie)…
L’Ukraine tire sur les séparatistes depuis 7 ans (et réciproquement)…
Les USA poussent la Russie à la guerre depuis des années en l’encerclant et l’étranglant économiquement depuis des années, et « nous » suivons, pour le grand malheur de l’Europe, et le plus grand bénéfice des USA.

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