C’est l’un des messages communs des travaux prospectifs présentés cet automne par le gestionnaire du réseau électrique RTE, l’Ademe. Impossible de respecter les limites planétaires et de maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre sans un minimum de sobriété. Sans se priver de ce qui est utile, mais en chassant ce qui ne l’est pas. En redonnant du sens à notre consommation, à notre occupation de l’espace ou à notre manière d’innover ; quitte à tourner le dos aux technologies qui ne répondent dans les faits à aucun besoin. Sans jeter le bébé avec l’eau du bain, mais en effectuant un certain tri.
Dans les pas du fondateur du mouvement Colibris, Pierre Rabhi, disparu en décembre, cette quête de frugalité a plutôt jusqu’alors séduit des citoyens engagés. Avec le concept de « low tech », elle gagne les entreprises et les politiques publiques. Conscients des difficultés à passer de la théorie à la pratique, six territoires (1) se sont associés au Labo de l’ESS pour chercher des pistes qui leur permettraient de s’engager dans une sobriété choisie.
Partant d’initiatives concrètes, innovantes et inspirantes, le think tank présentera, le 8 février, un rapport et un guide pédagogique ...
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