[Nièvre 205 800 hab.] C’est, Ă l’origine, un projet portĂ© par l’agence rĂ©gionale de santĂ© pour amĂ©liorer l’organisation des urgences prĂ©hospitalières et dont la Nièvre s’est saisie. Depuis fĂ©vrier 2021, le Samu de la CĂ´te-d’Or (qui assure, depuis le CHU de Dijon, la rĂ©gulation des urgences pour la Nièvre), le service dĂ©partemental d’incenÂdie et de secours de la Nièvre (Sdis58) et l’AssoÂciation dĂ©partementale des transports sanitaires urgents de la Nièvre (qui fĂ©dère les 21 entreprises) testent un outil commun de tĂ©lĂ©ÂmĂ©decine. Il s’agit d’une tablette, dotĂ©e d’une application baptisĂ©e « Nomadeec », conçue par l’entreprise Exelus (lire le focus). Elle leur permet de tĂ©lĂ©transmettre les bilans rĂ©alisĂ©s auprès des victimes et d’échanger des images.
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Grâce à cet outil, le bilan – habituellement rédigé par les secours sur papier et transmis par voie téléphonique – est dématérialisé, accessible au régulateur et au personnel médical lors de l’admission à l’hôpital. « Pour le régulateur, c’est un gain de temps précieux, explique le colonel Ludovic Laurent, médecin chef du Sdis : il a accès très rapidement à toutes les données » (la nature de l’événement, l’heure à laquelle il s’est produit, les blessures constatées, l’examen clinique comme la prise de tension…) « et il n’a plus qu’à poser, si besoin, des questions complémentaires au chef d’agrès ou à l’ambulancier pour prendre une décision ».
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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