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Logement

La riposte à la flambée de l’immobilier dans les zones touristiques s’organise

Publié le 30/11/2021 • Par Nathalie Da Cruz • dans : A la Une finances, Actu experts finances, France

Une manifestation a eu lieu à Bayonne le 20 novembre 2021
B. Lapègue / MAXPPP
Bretagne, Corse, Pays basque, frontière suisse… plusieurs régions attractives subissent une spéculation immobilière sans précédent qui freine l’accès au logement des habitants, à l’achat ou à la location. De plus en plus de maires tentent une contre-attaque.

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Trop, c’est trop. « Le Pays basque n’est pas à vendre ! » Des affiches portant ce slogan ont fleuri ces derniers mois sur les vitrines des agences immobilières. Victime de son succès, le littoral des ­Pyrénées-­Atlantiques est saisi par une frénésie immobilière que les confinements ­successifs et l’­expansion du télétravail n’ont fait qu’amplifier. La crispation gagne les habitants mais aussi les élus locaux, qui prennent tour à tour la parole sur le sujet, tous bords politiques confondus.

Car les prix devenus excessifs à l’achat jouent, par un effet domino, sur ceux des locations. Conséquence : « Des habitants contraints de s’éloigner toujours plus, d’effectuer de longs trajets domicile-­travail, engendrant des coûts de carburant et de la pollution », regrette ­Alain ­Iriart, maire (EHBai) de Saint-Pierre-d’­Irube (5 200 hab., ­Pyrénées-Atlantiques), qui jouxte ­Bayonne.

Un statut de « résident »

Toujours sur cette côte, en ­Bretagne, même combat. Les ventes de résidences secondaires ont explosé avec la crise sanitaire, le nombre de résidents partiels aussi. Au point que, lors des élections régionales de juin, la liste écologiste ­Bretagne ­d’avenir a proposé la création d’un statut de « résident ». Le principe : seules les personnes habitant depuis au moins un an dans une interco pourraient y acheter un logement. Un moyen de favoriser les « locaux » ou « habitants permanents ».

La proposition a suscité un tollé chez bien des politiques ...

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La riposte à la flambée de l’immobilier dans les zones touristiques s’organise

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HERMES

06/12/2021 10h03

Nombreux sont ceux affirmant que le logement est la vache à lait… ce que confirme cet article!

A aucun moment on ne s’interroge sur les raisons qui amènent des propriétaires à laisser leur logement vacant ou bien à le louer par air-bnb ou par une autre structure.
Je vais donc lever le voile pudique qui cache ce que chacun connait.

La France est l’un des pays européens où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés et l’immobilier tient largement sa place dans ce phénomène.
D’abord les DMTO, même si leurs taux ne sont pas les plus élevées en Europe, elles sont largement dans le peloton de tête. Vient ensuite la taxe foncière sur le bâti et le non bâti: dans certaines communes, ce taux fleurte avec les 80% pour la TFFB et de 180% pour la TFFNB (???). Si, si, vous avez bien lu!

Les bailleurs privés bénéficient également d’un traitement de faveur:
– Les frais de gestion sont plafonnés à 20 € par an et par logement. Mais si on fait appel à un gestionnaire privé (entreprise), ses émoluments sont totalement déductibles des impôts.
– La CSG est au taux de 17,2% et les impôts prélevés au taux marginal (souvent 30%), soit au total 47,2% des bénéfices (on déduit les 20 €, la TF et le montant des travaux autorisés). Pour mémoire les placements mobiliers bénéficient d’un taux global de prélèvements de 30%.
– Si en plus, le propriétaire bailleur est une SCI, il a l’avantage de verser une contribution égale à 2,5% du montant total des revenus. En un mot, on paye aussi cette taxe sur la TF et sur les bénéfices qui sont par ailleurs imposés???
– Tous les travaux ne sont pas déductibles des revenus.
– La déclaration des revenus est devenue tellement difficile à rédiger que même les agents des impôts ne sont pas toujours en mesure de répondre aux questions des contribuables (je l’ai encore récemment vécu). Et pourtant, le contribuable pourra être sanctionné s’il comment une erreur.
– Ne parlons pas des lois qui sont censées améliorer les relations entre les locataires et les bailleurs…
– Pour terminer, quand une personne loge dans votre logement sans droit ou sans s’acquitter des charges dont le loyer, récupérer le bien ou les dettes est un calvaire.

Je n’oublierai pas de citer deux points importants:
– Un article récent dans la gazette des communes mettait en garde les collectivités qui voulaient s’engager dans la location d’un bien immobilier – c’est dire l’intérêt d’être bailleur!
– Dans les déclarations de patrimoine des Présidents de la République, des membres du Gouvernement, on voit que si certains disposent d’une résidence principale voire d’une résidence secondaire, rares sont ceux à mettre en location un logement (pourtant quel est le ministre du logement qui ne met pas en avant l’intérêt d’être propriétaire voire bailleur?). Par contre ces élus disposent souvent de placements mobiliers « conséquents » dont certains (la plupart) sont en assurance vie! Allez comprendre!

Maintenant, comme cela ne suffit plus, on veut mettre en place des contraintes financières supplémentaires pour obliger les propriétaires à faire les choix attendus par les élus.
Un personnage célèbre a dit « il est interdit d’interdire »!

Ne pourrait-on pas favoriser les propriétaires bienveillants en réduisant:
– leur taxe foncière,
– la liste des travaux non déductibles des impôts,
– leur impôt sur le revenu,
– leurs différentes contraintes dont les déclarations et les relations bailleur-locataire mieux équilibrées.

En fait, j’enfonce des portes ouvertes. mais certains vont me dire que si on accepte de fixer le montant du loyer à une valeur définie au niveau départemental, on peut alors avoir une réduction de 15% ou de 35% des revenus à déclarer.
J’ai fait ce calcul: étant donné le taux de TF (près de 80%) et des autres prélèvements dont la CSG, le bénéfice obtenu est plus faible qu’auparavant.

J’aurai donc une question aux élus et à leurs collaborateurs qui ont eu ces idées géniales: seriez-vous d’accord de gagner moins en travaillant plus?

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