Les vingt-quatre agents de la direction de la communication de Reims Métropole (la communauté d’agglomération), qui gère aussi les dossiers de la ville de Reims, ont repris le travail vendredi 30 septembre. La majeure partie du personnel s’était mis en grève lundi 26 pour dénoncer ses conditions de travail et demander le départ de sa directrice, Catherine Martin.
A l’issue de quatre journées d’action, les attachées de presse ont partiellement obtenu gain de cause. La directrice de communication ne sera pas mutée, contrairement à leur demande, mais la présidente de Reims Métropole, Adeline Hazan (PS), a décidé de la rattacher à son cabinet et de lui confier une mission de communication dont les contours n’ont toutefois pas été précisés. Catherine Martin devrait être chargée de définir la stratégie de communication de la collectivité, tout en étant déchargée de la gestion au quotidien de son service.
Etat des lieux engagé – L’intérim opérationnel sera assuré par la directrice adjointe de la communication, Séverine Mercier, au moins le temps que durera l’état des lieux déclenché dans l’urgence. Cette tâche a été confiée à un consultant spécialisé dans les relations sociales. Celui-ci a déjà pu s’entretenir pendant trois heures avec l’ensemble du personnel. Sa mission consistera à faire des préconisations pour résoudre les dysfonctionnements signalés par les agents.
Les agents de la direction de la communication dénonçaient « les souffrances morales vécues depuis trois ans » dans l’exercice de leurs fonctions, se disant victimes « de harcèlement moral, de mépris et de dénigrement systématique ». Ils avaient reçu le soutien, vendredi matin 30 septembre, de plusieurs centaines de salariés rassemblés devant l’hôtel de ville à l’appel des syndicats, bien qu’ils ne soient pas eux-mêmes syndiqués.
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