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Roms

Sommet des maires sur les Roms : 6 collectivités constituent un groupe de travail

Publié le 23/09/2011 • Par Olivier Berthelin • dans : Europe

Le premier sommet des maires sur les Roms organisé le 22 septembre 2011 à Strasbourg par le Conseil de l’Europe s’est achevé par la constitution d’un groupe de travail formé de six collectivités. Aubervilliers (France), Karvana (Bulgarie), Malaga (Espagne) Heraklion (Grèce), la région de Madrid (Espagne) et le 5ème district de Bucarest (Roumanie), se chargent de coordonner la création d’un réseau de collaboration destiné à s’étendre à toutes les collectivités volontaires des 47 états membres.

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Le 22 septembre 2011, plus de 300 élus locaux et représentants d’associations Roms et gens du voyage ont participé au Sommet des maires sur les Roms, « Pour bâtir la confiance » de Strasbourg.
A l’issue de cette journée s’est constitué un groupe de travail de six collectivités chargées de coordonner les partages d’expériences et les collaborations amorcées. Les participants ont présenté des expériences, discuté des difficultés rencontrées et échangé des contacts et rencontré les équipes de la banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB).

Des territoriaux à la peine – Peu visibles, mais bien présents les agents des collectivités qui, confrontés à la fois aux services de l’Etat et aux intéressés et à la complexité des procédures, n’ont pas toujours été à la fête lors de ce sommet. 
Ainsi, Roland Reis, maire de Strasbourg, ville en pointe dans l’organisation du sommet aux côté du Conseil de l’Europe, a du, deux jours avant l’évènement, bloquer des procédures d’expulsion de terrains insalubres qui auraient brouillées la force du message. « Nous allons ouvrir dans les prochains jours, un site destiné à héberger des familles dans de bonnes conditions. Pour que l’opération se déroule bien, il nous faut dans le même temps fermer les terrains insalubres en respectant les procédures légales», explique l’entourage de l’élu en déplorant des problèmes de coordinations entre les différents services. 
Ainsi, les mises en demeure de déménager ont été envoyées à l’insu des élus avant que les dispositifs de relogement envisagés au cas par cas avec les 70 familles concernées ne soient tous disponibles. «20 familles sont engagées dans un parcours d’insertion dans le nouveau terrain, mais il n’est pas question que nous jetions les autres à la rue sans des solutions d’hébergement d’urgence adaptées à chaque situation », précise un collaborateur de Roland Reis.
Cet incident illustre la difficulté d’harmoniser les actions entre des services ayant des impératifs différents.
En effet, les services juridiques, d’urbanisme et les équipes en charge d’une opération d’insertion, travaillent chacun selon des rythmes différents avec une masse d’affaires quotidienne à traiter qui ne facilitent pas une parfaite coordination.

Des élus isolés – «Je regrette de ne voir ici que peu d’élus français et toujours les mêmes», déplore Stéphane Gatignon, maire de Sevran (93) qui constate que ses collègues fortement engagés dans l’aventure, Roland Reis maire de Strasbourg et Jacques Salvatore, maire d’Aubervilliers n’ont pas été rejoint que par des élus depuis très longtemps sensibilisés sur le sujet. 

De son côté Jacques Savatore, membre français du groupe de pilotage institué à l’issue de la journée relance l’éternelle demande d’une table ronde avec les services de l’Etat en région parisienne. « Nous avons prouvé que nous pouvons dignement insérer ces populations et ne pas accepter le retour des anciens bidonvilles dont beaucoup d’élus de nos villes sont issus et qu’ils ne peuvent tolérer », affirme avec conviction le maire d’Aubervilliers.
Si les collectivités ont affiché leur volontarisme en faveur de l’inclusion des roms, la plupart ont remarqué que rien n’était possible quand l’Etat œuvre dans le sens inverse.
En échos aux récurrentes expulsions de campements en France, Keith Whitmore et Sir Alan Meal, orateurs britanniques n’ont pas trouvé de mots assez forts pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme le scandale de l’expulsion annoncée des travellers (gens du voyage) de Dal Farm, près de Londres.
Au-delà des polémiques, les rôles des gouvernements restent la clef de la réussite des projets. « Nous ne sommes fermés à l’éventuel financement d’aucun projet porté par une ONG ou une collectivité, mais la participation du gouvernement est un facteur déterminent dans l’engagement de la banque de développement », confient les agents de la CEB.

Arrêtez de nous traiter comme des enfants ! -Les représentants des mouvements roms et gens du voyage ont rappelé leurs craintes de ne pas être véritablement entendus. Etant les premiers concernés, ils perçoivent avec une grande acuité les limites des actions déjà engagées. Rudko Kawczynski, président du forum européen des roms et gens du voyage a franchement exprimé la méfiance qui habite les intéressés. « Il faut arrêter de nous traiter comme des enfants », a-t-il lancé en invitant les participants à s’interroger sur l’industrie des organismes humanitaires qui utilisent depuis des années l’essentiel des moyens financiers avec de faibles résultats. « Pourquoi, la plupart des intervenants abordent-ils les questions sous l’angle de l’émigration alors que la plupart de ceux qui vivent les problèmes et subissent des discriminations sont des citoyens n’ayant jamais quitté leur pays », questionne Renardo Lorier, porte parole de l’UFAT traduisant à sa manière les sentiments exprimés par ses collègues des autres associations. Il compare les milliers de migrants avec les centaines de milliers ou millions de nationaux dans chaque pays et dénonce un déficit de prise en compte de ces derniers.

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