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biodiversité

Quel développement de la recherche sur la place des animaux en ville ?

Publié le 21/05/2021 • Par Léna Jabre • dans : Réponses ministérielles, Réponses ministérielles

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RĂ©ponse du ministère de l’enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation : La problĂ©matique des animaux liminaires est un sujet qui ne doit pas ĂŞtre nĂ©gligĂ©, et qui soulève des enjeux sociĂ©taux importants. Ils mĂŞlent Ă  la fois des considĂ©rations d’hygiène et de santĂ© publique (avec notamment la question du rĂ´le direct ou indirect de l’animal dans certaines pathologies humaines et la question des nuisances visuelles et autres dĂ©gradations), des questionnements sur l’Ă©thique et le bien-ĂŞtre animal (remise en cause, notamment, des pratiques d’Ă©radication), sur le maintien de la biodiversitĂ© en ville, qui peut avoir par ailleurs une dimension historique et touristique.

S’interroger sur la place de ces animaux dans les espaces urbains appelle diffĂ©rents travaux de recherche, y compris des dĂ©veloppements en sciences fondamentales, et nĂ©cessite la mise en place de projets inter-disciplinaires afin d’aborder la question dans toutes ses dimensions.

Par exemple, la place du pigeon en ville fait depuis plus de 10 ans l’objet de travaux rĂ©unissant Ă©cologues et chercheurs en sciences humaines et sociales ainsi que le monde associatif dans un programme de recherche interdisciplinaire et interprofessionnel intitulĂ© « Le pigeon en ville : Ă©cologie de la rĂ©conciliation et gestion de la nature » (CNRS, MNHN, universitĂ©s). Ce programme, qui a reçu le soutien de collectivitĂ©s locales et de l’ANR, vise Ă  mieux comprendre les interactions entre les pigeons et les citadins afin de proposer des pistes de rĂ©flexion sur la gestion des populations de pigeons aux collectivitĂ©s locales. Notons que le pigeon est Ă©galement un modèle animal permettant d’Ă©tudier les effets de la pollution en milieu urbain via des Ă©tudes d’Ă©cotoxicologie mettant par exemple en Ă©vidence des modifications des capacitĂ©s cognitives et/ou reproductives en prĂ©sence de contaminants (travaux de l’IEES-Paris).

Au-delĂ , des animaux qui, tels les pigeons et rats, accompagnent depuis toujours les humains dans les villes, la question d’utiliser l’espace urbain pour permettre de renforcer des populations animales menacĂ©es en zone rurale peut Ă©galement se poser. Dans ce registre, on peut citer les travaux sur le grand hamster qui ont fait l’objet d’un projet europĂ©en regroupant le CNRS et divers acteurs notamment la rĂ©gion Grand Est (projet LIFE ALISTER).

Ces travaux montrent que la prĂ©servation de la biodiversitĂ© endĂ©mique en milieu urbain ou pĂ©ri-urbain, au-delĂ  des rĂ©sultats scientifiques, nĂ©cessite de poser la question des amĂ©nagements de l’espace urbain (en jouant par exemple sur l’Ă©clairage nocturne, les pratiques d’entretien des espaces verts, la sĂ©curisation de certains amĂ©nagements comme les grilles d’Ă©vacuation des eaux, les modalitĂ©s de gestion des dĂ©chets, etc.), mais aussi de la gestion des populations d’animaux dits « de compagnie », dont les populations de chats, les espèces invasives, comme la perruche Ă  collier, et enfin de l’accueil des citadins Ă  ces nouveaux habitants.

Ces quelques exemples, non exhaustifs, illustrent le fait que la plupart des UMR d’Ă©cologie abordent actuellement le sujet de la biodiversitĂ© urbaine. Plusieurs l’identifient clairement dans leurs axes de recherche avec diffĂ©rents modèles animaux,  relevant soit de la catĂ©gorie des espèces dont la prĂ©sence est apprĂ©hendĂ©e comme positive, car estimĂ©e se trouver au service des citadins (abeilles, etc.), soit des animaux majoritairement apprĂ©hendĂ©s comme nuisibles (rats, pigeons, cafards, etc.). Le MESRI est actuellement mobilisĂ©, avec l’ANR, les alliances et les autres ministères concernĂ©s, par la prĂ©paration du plan d’actions 2022-2024 de l’ANR, qui verra par ailleurs, son budget augmenter significativement grâce Ă  la loi de programmation de la recherche du 24 dĂ©cembre 2020. Les sujets de recherche associĂ©s aux animaux liminaires s’intègrent par exemple tout Ă  fait dans le domaine « sciences de l’environnement » de l’ANR, en particulier « Terre vivante » et « Dynamique des socio-Ă©cosystèmes et de leurs composants en vue de leur gestion durable », mais aussi dans le domaine « Sciences humaines et sociales ».

Il ne fait nul doute que les Ă©quipes de recherche qui s’intĂ©ressent Ă  ce sujet, et aux relations homme-nature dans un contexte One Health, pourront bĂ©nĂ©ficier de cette dynamique positive.

Enfin, les animaux liminaires constituent un domaine tout particulièrement intéressant pour le développement de sciences participatives, même si les initiatives de ce type restent encore actuellement rares.

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