Un cœur de lion. Florian Pasqualini voue un culte sans faille à sa terre natale, le pays de Montbéliard, berceau des automobiles Peugeot. Fils d’un employé de l’usine PSA de Sochaux, le directeur adjoint de la communication de la communauté urbaine Grand Besançon métropole a grandi dans ce jus-là, entre matchs au stade Bonal de l’équipe de foot du constructeur et posters de la 905 victorieuse de l’édition 1992 des 24 Heures du Mans. « Quand j’étais gamin, il n’y avait pas une Renault dans les parages. Mon père me disait en riant à moitié : “Si tu en achètes une plus tard, je te déshérite !” »
Etudiant boursier en histoire, cet enfant de la République a consacré son mémoire de master aux événements tragiques et méconnus de la grève de 1968 à Sochaux. Deux ouvriers ont trouvé la mort, tués par les forces de l’ordre. Pour ce faire, Florian Pasqualini a rencontré une multitude d’acteurs de la tragédie : syndicalistes, élus locaux, cadres de la société… Un travail de fourmi qui lui a permis de se faire un nom. A la demande d’anciens ouvriers, Florian Pasqualini a consacré une monographie à une usine disparue à L’Isle-sur-le-Doubs. « L’industrie et le travail de la matière me ...
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