Ce sont les stars incontestées de la 89e édition du salon de Genève (Suisse). Les véhicules électriques à batterie se déclinent du plus haut de gamme aux citadines, dans la course menée par les constructeurs automobiles pour répondre à l’évolution rapide des normes de CO2 imposée par l’Union européenne. Quelle place, dans cette avalanche d’annonces, pour l’hydrogène ? Ce sont les équipes du centre de recherche et développement d’Opel à Rüsselsheim (Allemagne) qui travaillent sur ce programme. Avec deux axes de réflexion majeurs pour tenter de répondre aux défis de cette technologie. « Nous travaillons sur des usages dans le véhicule utilitaire, dans la logique de la tournée du laitier. Ce sont plutôt des logiques de B to B, dans le cadre desquelles les véhicules reviendront toujours au même endroit. Cela répond à la problématique du réseau de charge », a détaillé Gilles Le Borgne, précisant que le coût pour une station de recharge est en moyenne d’un million d’euros.
En parallèle, PSA réfléchit à des solutions hybrides, avec des « piles à combustible de moyenne puissance associée à une petite quantité de batteries ». « Cela permet d’assurer le démarrage des véhicules et règle la problématique de l’évacuation et du gel de l’eau dans le système », un défi de taille à en croire le spécialiste, lorsque seule la pile à combustible assure la propulsion du véhicule. En attendant de présenter ses premières applications dans l’hydrogène, le groupe PSA a présenté dans le cadre du salon de Genève sa nouvelle génération de la Peugeot 208, qui embarque pour l’heure… une propulsion électrique à batterie.
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Se déplacer avec une énergie nouvelle
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Sommaire du dossier
- La chaussée met le contact
- Des caténaires, même pour les camions
- Des plaques à induction en quête de puissance
- Les trains du futur passent la seconde
- Biocoop optimise l’approvisionnement de ses magasins
- Toulouse, capitale de l’hydrogène
- Alstom et l’Etat veulent imposer les trains à hydrogène aux régions
- Le groupe PSA renoue avec l’hydrogène