Comment qualifier l’urbanisme marseillais ?
Marseille paie les choix hasardeux de développement qui lui ont été infligés dans les années 60. Depuis, ses développements économique et urbain ont connu des phases d’euphorie et de dépression inédites dans le pays. Son urbanisme catalyse trois facteurs qui nourrissent les crises urbaines : disjonction entre production immobilière et croissance de l’emploi ; décalage entre type de biens produits et demande ; isolement des cités. La ville s’étend sur 240 kilomètres carrés, soit la superficie de la Seine-Saint-Denis, et son urbanisation s’est développée de façon extensive, au gré d’opportunités foncières. Les grands ensembles sont parfois situés en haut d’une colline, au bout d’une route en cul-de-sac. Mal greffés aux noyaux de ville historiques ...
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