Le raccordement à la demande permettrait de passer de « déploiements quantitatifs de fibre optique à des déploiements qualitatifs », a expliqué Nicolas Guérin, président de la Fédération française des télécoms (FFT) et secrétaire général d’Orange, lors du Trip d’automne de l’Avicca, qui s’est tenu à distance le 25 novembre.
En effet, plutôt que de couvrir 100% des foyers d’une zone par un déploiement massif, « que les gens le demandent ou non », ne vaudrait-il pas mieux raccorder 100% des gens qui le demandent, notamment dans des zones plus rurales ?
L’idée fait son chemin et le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, a précisé que « le gouvernement a demandé à Orange et SFR de lui faire des propositions pour qu’il y ait 100% de possibilité de raccordable sur demande d’ici la fin 2021 ». Ce point n’étant pas inscrit dans les accords entre les opérateurs et l’État, des discussions sont engagées.
Rythme de déploiement tenu
En 2020, le déploiement du très haut débit s’est poursuivi à un rythme soutenu malgré les difficultés liées au confinement. Dans une intervention en forme de bilan, Sébastien Soriano, président sortant de l’Arcep (Autorité de régulation des télécoms), a rappelé que le secteur est porté par le marché privé, qui a été stimulé par l’Arcep « de façon puissante » pour favoriser l’investissement.
Et, comme « le marché ne peut pas tout », les opérateurs ont pris par ailleurs des engagements à travers les Amii (en zone moins dense) et les Amel (appels à manifestation d’intérêts locaux) pour les communes les plus éloignées. Tout en notant une mobilisation globale des opérateurs, avec des « chiffres de déploiement significatifs », Sébastien Soriano a constaté la limite du
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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