A l’image des mesures contenues dans le récent plan gouvernemental « un jeune une solution », le quasi-million de jeunes éloignés de l’emploi ou de la formation fait partie des publics cibles de plusieurs dispositifs de droit commun. Pêle-mêle, on peut y retrouver des décrocheurs déscolarisés, des sortants de l’aide sociale à l’enfance, des jeunes en situation de handicap, des diplômés isolés de l’enseignement professionnel en quête d’un emploi, des jeunes parents qui attendent une reprise d’études…
Plus la perspective d’une formation ou d’un travail s’éloigne, plus grand est le risque de devenir invisible auprès des services publics. Moins de deux tiers d’entre eux est ainsi en contact avec le service public de l’emploi et les structures d’insertion. Rien que pour la garantie-jeunes, l’un des programmes d’accompagnement renforcé piloté par les missions locales, 125 000 jeunes pourraient y prétendre contre 91 600 actuellement. Pour autant, les collectivités sont loin de se cacher derrière Pôle emploi et les missions locales pour les ramener sur le chemin de l’insertion et d’une plus grande employabilité. D’autant que la nouvelle obligation de formation pour les 16-18 ans exige notamment une meilleure coordination avec les départements pour mieux lutter contre le décrochage scolaire. Le confinement et la crise apportent un nouvel éclairage sur les solutions à apporter à ces populations.
Plus de 600 jeunes précaires
« Avec la distribution de chèques alimentaires, nous avons identifié un peu plus de 600 jeunes précaires qui ne vivaient plus chez leurs parents et que nous ne connaissions pas », rapporte Marine Schaefer, responsable de l’unité « accompagnement, citoyenneté, jeunesse » à la mairie de La Courneuve (43 000 hab., Seine-Saint-Denis). D’où le recrutement en cours de
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés








