« C’est quand même un plan massif, on ne le nie pas », concède Jean-Patrick Gille, président de l’Union nationale des missions locales. Sa mesure phare, qui devrait faciliter la tâche de ces 750 000 jeunes qui entrent sur le marché de l’emploi à la rentrée, c’est la compensation de charges à hauteur de 4000 euros pour toute entreprise qui embauche un jeune âgé de moins de 25 ans entre septembre 2020 et janvier 2021, et ce jusqu’à deux fois le SMIC.
« Le choix d’une prime plutôt que d’une exonération de charges nous réjouit car il limiterait les effets d’aubaine », précise Jean-Patrick Gille. Cette aide concerne tous les contrats à partir d’un CDD de 3 mois. « Un CDD de trois mois aidé par l’Etat, cela risque ce créer une précarisation de l’entrée sur le marché du travail », regrette cependant Antoine Dulin, membre du Comité d’orientation des politiques de jeunesse (COJ).
Une panoplie de mesures
Des aides sont prévues pour l’embauche de jeunes en VTE (Volontariat territorial en entreprise) « vert », ainsi que pour
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Références
Plan "1 jeune, 1 solution", 38 pages.
Thèmes abordés