L’enfer est pavé de bonnes intentions. C’est malheureusement le cas lorsque, sous couvert de mener des politiques publiques de transition écologique, locales ou nationales, pour répondre à ce qui est un enjeu clé du XXIe siècle, l’on se retrouve à creuser les inégalités sociales. Développer la place de la nature en ville, des formes de mobilité douce, améliorer l’habitat : tout cela est souhaitable pour régénérer la vie d’un quartier, le transformer, ou le créer ex nihilo à travers un écoquartier. Mais intègre-t-on bien les impacts que cela aura sur la composition sociale de ces quartiers, et n’y a-t-il pas un risque de gentrification ? Ce sont des effets à prendre en compte.
Il existe déjà des politiques nationales ou locales qui abordent de front les enjeux écologiques et sociaux, qu’il ...
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