Antoine Rufenacht, ancien maire (UMP) du Havre en Seine-Maritime, va s’installer dans quelques jours à l’Hôtel de Broglie à Paris avec son équipe.
Commando – Ce « commando », comme aime l’appeler le nouveau commissaire, sera formé de trois hauts fonctionnaires dont les détachements seront bientôt effectifs.
- L’un s’occupera du développement économique.
- L’autre gérera l’aspect transports et le développement durable.
- Le troisième se consacrera aux relations avec les collectivités locales et territoriales, les milieux politiques et associatifs.
« Mes objectifs sont naturellement ceux qui m’ont été fixés par la lettre de mission que m’a adressée le Premier Ministre », commente Antoine Rufenacht :
- « D’abord concevoir les modalités d’un développement économique durable et intégré, sur la grande échelle de la Vallée de la Seine, valorisant les atouts de l’ensemble des territoires franciliens et normands concernés ».
- « Ensuite, identifier les vecteurs culturels et socio-culturels ainsi que les initiatives favorisant la cohésion territoriale de la Vallée de la Seine, partie singulière du Grand Paris ».
- « J’ai également à proposer des règles de gouvernance permettant de créer du consensus ou d’arbitrer des divergences et d’assurer le suivi des décisions prises ».
3 points d’étapes- Conscient qu’il faut faire vite et convaincre de l’importance du dossier, qu’il juge d’intérêt national, Antoine Rufenacht proposera des actions concrètes lors de trois points d’étapes :
- le 30 septembre 2011,
- mi-décembre 2011,
- et le 1er mars 2012.
Clef de voûte – «Concernant la ligne nouvelle Paris-Normandie, je suivrai l’évolution du débat public et j’en examinerai les conclusions en lien avec les administrations compétentes », précise le commissaire.
«Il m’appartiendra de prendre part aussi aux réflexions qui seront menées dans le cadre de la mission sur le financement de la ligne nouvelle et de proposer des moyens réglementaires, législatifs et le cas échéant organisationnels, pour permettre l’accélération de la réalisation du projet de ligne nouvelle dans la perspective de 2017 ».
Même si cette échéance paraît difficile à tenir, ne fut-ce que pour des raisons techniques, Antoine Rufenacht estime qu’il faut en garder le cap pour mobiliser activement tous les acteurs liés à ce projet, pour convaincre et convaincre encore l’Etat de l’urgence de la mise en place de cette ligne ferroviaire, qui sera une des clefs de voûte du développement de l’axe Seine.