Yvon Le Maho, président du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité, et Julien Boucher, maître des requêtes au Conseil d’Etat, sont les auteurs d’un rapport sur l’organisation française de l’expertise en matière de biodiversité.
Ils déplorent notamment le fait que cette expertise, qui est répartie entre un assez grand nombre d’organismes, ne fasse pas l’objet d’une structuration au niveau national.
Pour eux, il existe des faiblesses tenant à la recherche, à l’acquisition des données sur la biodiversité, ainsi que des faiblesses intrinsèques (du côté de la demande et de l’offre d’expertise).
Ils préconisent donc de s’orienter vers une mise en réseau des capacités d’expertise. Et si un nouveau lieu de rencontre devait être créé – associant d’un côté, les différentes entités qui détiennent les capacités d’expertise et, de l’autre, les prescripteurs de l’expertise publique, à savoir l’Etat, dont la représentation devrait impérativement être interministérielle, mais aussi certaines collectivités territoriales ou certains groupements de ces collectivités – la formule la plus adaptée serait sans doute celle du GIP, soulignent-ils enfin.
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