Dans une lettre « anonyme
 pour des raisons de prudence évidente » et rendue publique le 12 avril, de nombreux agents du conseil général du Loiret alertent une nouvelle fois sur le « harcèlement moral » qu’exercerait le DGS.
« Nous sommes dans une situation insoutenable, où se taire nous rend complices d’actes de management que nous condamnons », écrivent-ils.
Cette crise a été révélée avec la suspension du DGA en charge de l’aménagement.
Dans une lettre adressée à Eric Doligé, président (UMP) du conseil général, ce directeur se plaignait des méthodes de management du DGS Thierry-Yves Lidolff et demandait donc la « protection » du président.
Mais, en réponse, celui-ci suspendait immédiatement le DGA pour « faute grave ».
La crise s’est encore accentuée par les arrêts maladie depuis plusieurs semaines de deux autres DGA tandis que plusieurs cadres de haut niveau auraient démissionné ces derniers mois.
Les trois syndicats (CFDT, CGT et Unatos-FSU) ont eux aussi écrit une lettre commune à Eric Doligé pour dénoncer « un vrai mécontentement et des craintes exacerbées chez les agents qui ne comprennent rien à ce qui se passe ».
Un précédent en 2008
Une crise semblable avait déjà touché le conseil général en 2008, ce qui avait d’ailleurs conduit à la mise la mise en place d’une cellule d’écoute psychologique.
L’an passé, le DGA en charge des affaires sociales en désaccord avec le DGS avait quitté le conseil général avec une indemnité supérieure à 100.000 euros, ce qui là encore avait entraîné une réaction de mécontentement des agents.
Pour sa part, Eric Doligé maintient sa confiance au DGS.
Thèmes abordés
Régions