L’heure n’est plus aux actions symboliques ni à la compensation de « bonne conscience » de la biodiversité, pour continuer le développement sur le mode habituel. Seul un « changement transformateur » de la société peut conserver la nature, la restaurer et faire perdurer les usages que nous en faisons, déclarent les auteurs du rapport le plus exhaustif de l’état de la nature à ce jour (espèces et écosystèmes) en clôture du sommet mondial de l’IPBES à Paris, le 6 mai. Par « changement transformateur », la plateforme scientifique mondiale sur l’évaluation de la biodiversité entend un « changement fondamental, à l’échelle d’un système, qui prend en considération les facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris en termes de paradigmes, objectifs et valeurs ».
Dans leur résumé ...
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