Les débats au Sénat ont repris le mardi 26 mars dans le cadre du projet de loi d’orientation sur des mobilités (LOM). Et les sénateurs n’ont pas chômé, en examinant ce jour-là les articles 15 à 22 ter du texte. La principale modification apportée est incontestablement l’assouplissement de la réduction à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée.
L’amendement du sénateur Michel Raison (LR, Haute-Saône) a ainsi proposé de revenir sur cette limitation de vitesse au cas par cas et en concertation avec les élus locaux afin de l’adapter aux réalités des territoires. Dans son plaidoyer, le sénateur a rappelé qu’Emmanuel Macron avait ouvert la voie à cet aménagement le 15 janvier lors d’une réunion du grand débat national.
Concrètement, cet amendement donne la possibilité aux présidents de département et aux préfets de relever la vitesse maximale autorisée sur les routes dont ils ont la gestion, après avis de la commission départementale de la sécurité routière.
Limiter les 80 km/h aux tronçons dangereux
« C’est une sorte d’amendement de cohérence, de double cohérence, a expliqué Michel Raison. Avec les travaux du Sénat, d’abord, puisqu’il reprend les conclusions de notre rapport avec M. Fichet et Mme Vullien ainsi qu’un amendement de M. Corbisez dans une proposition de loi qui risque de ne pas être reprise (qui concerne le désenclavement des territoires, NDLR). Cohérence, ensuite, avec le grand débat et les propos du président de la République ».
Le texte de l’amendement préconise « d’appliquer la réduction de vitesse de manière décentralisée afin de l’adapter aux réalités des territoires, c’est-à-dire sur les tronçons de route accidentogènes. »
Le sénateur Gilbert Bouchet (LR, Drôme) a tenu à livrer, lors de ce débat, son témoignage ...
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