Les collectivités, et en particulier les grandes villes, montent en puissance collectivement dans la gouvernance mondiale. Elles sont de plus en plus nombreuses à se mobiliser sur les enjeux énergétiques et climatiques. C40, Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), Energy cities, Climate Chance… Ces réseaux, récents ou dont l’existence remonte parfois à des dizaines d’années, acquièrent une légitimité grandissante.
« Ils peuvent peser, d’abord médiatiquement, car on va parler d’eux et de leurs actions », explique la géopolitologue Béatrice Giblin. Et pour s’affirmer, certains réseaux mettent en avant des arguments de taille. Ainsi le C40, organisation née en 2006 pour fédérer les villes luttant contre le réchauffement climatique, aime à rappeler qu’elle représente 700 millions d’individus sur la planète et représente un quart du PIB mondial !
Devenir un acteur légitime dans la gouvernance mondiale
« Si aujourd’hui le rôle des collectivités est totalement intégré dans les accords internationaux, c’est qu’il y a eu un travail collectif de lobbying », explique Ronan Dantec, sénateur écologiste qui préside l’association Climate Chance. « Ce travail est essentiel car
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés