C’est un travail de titan auquel vient de se livrer l’équipe de l’association Climate Chance, en réalisant ce premier rapport annuel de l’Observatoire mondial de l’action climatique non-étatique. Réalisé en partenariat avec l’association Finance For Tomorrow, ce document est un travail de compilation d’un millier de sources et rapports publiés entre 2016 et 2018 par les acteurs non étatiques.
« Nous sommes convaincus que si nous ne montrons pas les réussites et difficultés des actions engagées, nous n’arriverons pas à les démultiplier, à lever les obstacles et inerties qui empêchent d’être à la hauteur de l’enjeu », explique Ronan Dantec, président de l’association Climate Chance. C’est donc l’un des objectifs de ce rapport. Pas de « chiffre miracle » à souligner, selon Ronan Dantec, si ce n’est celui de la hausse de +2% des émissions de gaz à effet de serre en 2017, et qui est principalement lié à la croissance économique. « Cela montre que nous sommes bien dans une année 2017 qui s’éloigne des objectifs du GIEC », déplore-t-il.
Certes, on observe de grandes disparités entre les pays, les meilleurs résultats étant ceux de pays ayant mis en place une taxe carbone (Suède, Royaume-Uni) ou un système de mise aux enchères des quotas carbone (cas des Etats nord-américains de Californie et du Québec).
Ce rapport comporte plusieurs cahiers :
- Cahier 1 : L’approche sectorielle, avec des analyses par grand secteur d’émissions et sur des pays aux résultats encourageants.
- Cahier 2 : La mobilisation territoriale en 3 chapitres : évolution des initiatives collectives, étude de territoires exemplaires, tour de monde en 80 actions.
- Cahier 3 : L’implication des acteurs de la finance : réalisé en partenariat avec Finance For Tomorrow, initiative portée par Paris EUROPLACE et les acteurs de la Place de Paris pour promouvoir en France et à l’international, la finance durable.
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