[Siaap et Syctom (Ile-de-France), 4 départements, 85 communes] Cotraiter les boues d’épuration et les déchets organiques dans un même procédé industriel serait-il plus efficace, énergétiquement et du point de vue environnemental, que dans des filières séparées ? C’est ce que vont tenter de démontrer les acteurs publics et privés impliqués dans le projet « Cométha ». Et c’est le cadre nouveau d’un « partenariat d’innovation » qui a été choisi, auquel participent quatre groupements réunissant des grandes entreprises, des start-up et des organismes de recherche (lire ci-dessous).
Ce marché public dédié à la recherche et au développement est mené par les deux plus grands syndicats franciliens d’assainissement et des déchets, le Siaap et le Syctom. Historiquement, le Siaap a privilégié la valorisation agricole à travers l’épandage et le compostage des boues d’épuration. Pour le Syctom, « l’enjeu est l’éradication de l’enfouissement ainsi que la création d’une filière pertinente pour les déchets organiques », explique Martial Lorenzo, son directeur général des services.
Collecte sélective
Quant au choix de cette filière, le Syctom s’est déjà lancé dans la collecte sélective des biodéchets afin de les composter. Mais il est clair que cela ne suffira pas à réduire à néant la FOR des déchets ménagers. Par exemple, l’agglo de Lorient,
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