« Partout, des techniciens ont besoin de données pour effectuer de la surveillance en temps réel, mais aussi pour améliorer les connaissances et prendre les décisions les plus justes par rapport à leurs objectifs de gestion de l’environnement. » Partant de ce constat, Aurélie Dehouck a créé en 2014 I-Sea, une société qui propose aux collectivités des solutions d’observation et de gestion des zones littorales basées sur les technologies spatiales.
La start-up réalise, à partir d’images aériennes et spatiales, des cartographies dans les domaines de la gestion de l’eau, de la biodiversité, des risques littoraux et du trait de côte. Les clients prennent ensuite les mesures qui s’imposent : fermer une plage, anticiper l’ouverture d’un barrage… « Notre valeur ajoutée consiste à extraire l’information utile au gestionnaire », insiste Aurélie Dehouck présidente et de cheffe de projet « applications spatiales ».
Le département de la Charente-Maritime a notamment fait appel à la société pour surveiller la qualité de l’eau et la turbidité du fleuve Charente à partir d’une problématique bien particulière.
« En période estivale, des sédiments en suspension risquent de former des bouchons vaseux. C’est un phénomène qui peut affecter les populations de poissons, poser problème au niveau des prises d’eau potable et gêner la gestion des barrages, en l’occurrence celui de Saint-Savinien. Les enjeux sont très importants, d’où le besoin d’améliorer notre compréhension du phénomène. Nous avons décidé de faire appel à la société I-Sea, qui présente l’avantage d’avoir déjà travaillé sur les estuaires et tissé des partenariats avec le milieu universitaire », explique Catherine Labat, responsable du service « eau » du département.
Expertise des spécialistes océanographes requise
Autre avantage pointé du doigt par Catherine Labat : « La société I-Sea est sortie du chapeau parce qu’elle
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Gazette des Communes