Depuis le décret « Blanquer » du 27 juin 2017, qui permet aux collectivités de revenir à la semaine de quatre jours d’école, en accord avec les conseils d’école, les communes se sont engouffrées dans la brèche. Près de 80 % d’entre elles auraient choisi de revenir aux quatre jours, d’après l’Association des maires de France (AMF).
Pour Agnès Le Brun, présidente de la commission « éducation » à l’AMF et maire de Morlaix (14 800 hab., Finistère), il s’agit d’une réaction épidermique des acteurs éducatifs face à la « coercition ». « La contrainte a tout gâché en reniant la diversité et les spécificités territoriales », explique-t-elle. Un avis partagé par Guy Corazzol, adjoint au maire chargé de l’éducation à Lyon (513 300 hab.) : « La réforme « Peillon » a été dogmatique. Cette volonté d’une application uniforme a provoqué un rejet de la part des acteurs locaux. »
Pas de remise en cause du PEDT
Certes, mais cette contrainte a aussi eu l’avantage de faire réfléchir toutes les communes à l’offre périscolaire. De ce point de vue, il y a un « avant » et un « après » réforme. « La majorité des communes n’est pas revenue à quatre jours secs » confirme Agnès Le Brun.
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