Deux ans après l’accord de Paris – publié à l’issu de la COP 21 -, l’heure n’est plus aux grands discours, mais à leur traduction en mesures concrètes… Une remarque qui vaut aussi pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre chargés de transformer les territoires pour qu’ils deviennent COP 21-compatibles. Ceux de plus de 50 000 habitants avaient jusqu’au 31 décembre 2016 pour publier leur plan climat-air-énergie territorial (PCAET). Les plus modestes (20 000 hab.) ont jusqu’à fin 2018.
Mais le temps file. « Certaines collectivités sont avancées, mais d’autres sont en train de prendre conscience qu’elles ont cette obligation », remarque Camille Allé, chargée de mission à l’Assemblée des communautés de France.
Manque de données
Pas de panique. Sur le papier, six mois à un an sont nécessaires pour réaliser un plan climat en s’appuyant sur un bureau d’études rompu à ce genre d’exercice. En pratique, tout dépend néanmoins de ce que l’on en attend. S’agit-il simplement de répondre à l’exigence réglementaire ? Ou de poser les bases de la transition à l’échelle d’un bassin de vie, en cherchant à embarquer l’ensemble des acteurs ? Cette deuxième option est, bien sûr, davantage conforme à l’esprit des plans climat, mais elle demande un gros effort de coconstruction. « Sans chargé de mission, c’est compliqué », prévient Charlotte Izard, spécialiste des territoires au Réseau action climat, qui appuie les collectivités dans leur demande d’être plus accompagnées sur le volet financier.
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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