Réponse du 11 avril du secrétariat d’Etat au numérique à la question n° 87195 du député Henri Jibrayel : La sensibilisation de nos concitoyens aux questions liées à la cybersécurité en matière de protection des données personnelles et en matière de sécurité informatique, dans leurs usages professionnels ou personnels, est un enjeu majeur. De nombreuses initiatives, publiques ou privées, concourent à cet objectif. Parmi ces initiatives, on peut citer notamment les conseils prodigués par l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI, http://www.ssi.gouv.fr/particulier/) ou la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL, http://www.cnil.fr/).
Au-delà de cette communication institutionnelle, le CIGREF, réseau de grandes entreprises, a mené, parmi ses nombreuses actions en matière de sensibilisation, une campagne de sensibilisation grand public avec une approche ludique intitulée « hack academy » https://www.hack-academy.fr/home.
De nombreuses associations, notamment celles œuvrant à la promotion des standards ouverts, travaillent également à cette sensibilisation. Ce sujet est au cœur de la stratégie nationale pour la sécurité du numérique qui a été présentée à l’automne 2015 par le Premier ministre.
Outre l’intégration renforcée des questions liées à la cybersécurité dans l’éducation et l’enseignement supérieur, la stratégie comporte, conformément à la stratégie numérique du gouvernement, un volet relatif au lancement d’un dispositif d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance sur tout le territoire, notamment les particuliers, les collectivités territoriales et les entreprises de toutes tailles.
Ainsi, le 25 janvier 2017, a été annoncée la mise en place très prochaine de ce dispositif dénommé ACYMA (Actions contre la cybermalveillance) qui a pour objectifs :
- la mise en relation des victimes via une plate-forme numérique avec des prestataires de proximité susceptibles de les assister techniquement ;
- la prévention et la sensibilisation à la sécurité du numérique ;
- la création d’un observatoire du risque numérique permettant de l’anticiper.
Mise en oeuvre par un Groupement d’intérêt public (GIP), ACYMA s’appuie donc sur les acteurs économiques locaux, prestataires techniques de proximité, et sur les réseaux existants au niveau territorial pour mener à bien ses missions.
Références
Question écrite de Henri Jibrayel, n° 87195, JO de l'Assemblée nationale du 11 avril 2017
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