Selon la loi relative à la transition énergétique et à la croissance verte du 17 août 2015, les territoires denses doivent renouveler leur flotte de bus pour moitié avec des « bus propres » en 2020. Mais pour la RATP, c’est dès 2018 qu’il faut être dans les clous. La régie avait pris les devants avec son plan bus 2025 défini en 2014, qui parle non pas de renouvellement mais de composition de la flotte: en 2025, celle-ci sera constituée à 80% de bus électriques et à 20% de bus au biogaz.
A ce jour, 40 bus du dépôt de Créteil, associé à une station fournissant du gaz naturel pour véhicules (GNV), roulent au bioGNV. Quatre ou cinq autres dépôts de bus vont être convertis pour fournir du GNV. Les bus au gaz seront privilégiés pour les services les plus longs, de plus de 250 kilomètres. Quant à la fourniture en bioGNV, elle est attestée par des certificats.
Une autonomie requise de 180 kilomètres
En mai 2016, une expérimentation avec quelques bus électriques du constructeur Bolloré a commencé sur la ligne 341, au cœur de Paris. « Les Bluebus tiennent déjà bien les 180 kilomètres d’autonomie que nous leur demandons. Ils sont rechargés durant la nuit, ce ...
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