Quels sont vos projets pour la FNCC ?
Un de nos points forts, ce sont nos formations, dont nous faisons évoluer les thématiques au fil des ans pour être en phase avec les évolutions des politiques culturelles. De même, notre fédération nourrit sa réflexion de colloques. Or les centaines d’élus locaux que nous représentons ne peuvent pas assister à toutes nos sessions. Nous devons donc aller vers une offre plus personnalisée en fonction de leurs besoins.
Un exemple : une commune veut se doter d’un conservatoire de musique. Mais elle ne sait pas comment faire. Nous pourrons l’aider à trouver les subventions nécessaires et à repérer les bons réseaux etc. En quelque sorte, il s’agit de devenir une fédération de services.
Quel dossier allez-vous porter en priorité ?
Nous allons renforcer notre présence militante, en impliquant sur telle ou telle thématique, des élus moteurs, qui deviendront des référents au sein de la FNCC et qui porteront notre voix dans les différents conseils d’administration où nous siégeons, ainsi qu’à l’Assemblée nationale et au Sénat, qui nous auditionnent régulièrement sur des projets de loi et leurs amendements. Je vais bien entendu incarner la FNCC, mais je ne veux pas non plus la personnaliser.
Françoise Nyssen nous a dit lors du CCTDC du 11 juillet qu’elle était « la ministre de la Culture des territoires ». Ce qui nous plaît beaucoup, car la culture dans les territoires, c’est nous !
Quelle est l’urgence pour les politiques territoriales ?
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